.
.La
voie normale 6 bis reliait Souilly à Dombasles en Argonne, destinée
à la fois à l’évacuation des blessés à l’hôpital n°12 et plus tard
grâce à des voies de garages et à un long quai avec l’hôpital n°6
|
.
Pour le ravitaillements
du front de Verdun, dans le prolongement de la ligne de l’hôpital,
entre le lieu dit ‘Mille Fontaine’ et le cimetière civil des
Souhesmes se trouvait un vaste espace qui servait de dépôt de
matériels pour le génie et de gare de ravitaillement et là,
s’entassèrent fourrage, paille, bois de chauffage, bois de service,
machines et matériaux divers. Une scierie à moteur y fut même
installée. Un détachement de Sénégalais a contribué à la
construction de la ligne ainsi qu'une compagnie de Somalis de
Djibouti et d’Aden.
|
Vers la mi février 1918 arriva à
Vadelaincourt une compagnie de 150 Italiens qui furent occupés aux
travaux d’installation d’une voie de 60, dite ‘Decauville’. Ce petit
chemin de fer partait des carrières du bois de la côte pour
descendre lentement le flanc du plateau Sud des Souhesmes, décrire
une courbe en cercle à l’ouest de ce village, suivre parallèlement
la ligne à voie normale, passer sur le premier ponceau à 400 mètres
Ouest de Vadelaincourt , traverse le village en face du bureau de
tabac, franchir la rivière et frôler le lavoir communal avant de se
diriger vers Souilly
|
.
Alors au
commencement de l’été 1918 on vit les petites locomotives trainer de
long wagonnets plats chargés de pierres dans la direction de Souilly
et ramener au retour des obus à destination de Souhesmes.
|
.
|